Where? 1500 de Maisonneuve West, #204
When? Tuesday September 25th at 6:30pm
Join us for an evening to learn more about anti-prisons and prisoner justice movements and groups, featuring several QPIRG Concordia working groups active on prison issues. This evening will be both a workshop by the Termite Collective, as well as an open house with groups such as the Prisoner Correspondence Project, Open Door Books, Certain Days Freedom for Political Prisoners Calendar, and Life after Life. Welcome to all, especially people interested in getting involved in anti-prisons/prisoner justice movements.
Tuesday, September 18, 2012
Wednesday, August 8, 2012
Déclaration de détenuEs à l'occasion de la Journée de la justice pour les prisonniers et prisonnières
À l'occasion de la Journée de la justice pour les prisonniers et prisonnières, dans toutes les prisons du Canada et ailleurs dans le monde, des détenuEs entreprendront une grève de la faim de 24 heures. Nous dédions ce geste à la mémoire d'Eddy Nolan, qui est décédé au Pénitencier de Millhaven, en Ontario, le 10 août 1974, victime des conditions inhumaines qui prévalaient alors dans cette prison. Nous faisons ceci pour commémorer touTEs les détenuEs qui se sont battuEs et les deux qui ont perdu la vie lors d'une émeute de quatre jours en avril 1971 au Pénitencier de Kingston. Ces deux incidents ont entraîné des réformes majeures du système carcéral canadien. Nous jeûnons pour nous rappeler. Nous faisons la grève pour rappeler aux institutions et au monde que, même derrière les barreaux, nous avons des droits fondamentaux et conservons notre dignité humaine, et que nous pouvons encore nous battre pour les préserver.
Cette déclaration a été écrite par Alex Hundert, avec l'apport de plus d'une douzaine de détenus du Centre correctionnel du Nord, à Penetanguishene, Ontario, et par Mandy Hiscocks, présentement détenue au Centre Vanier pour les femmes, à Milton, Ontario. Ces deux établissements sont des prisons provinciales en Ontario, Canada. Cette déclaration a été signée par 56 détenuEs de Penetang et de Vanier, soit 100% de ceux et celles qui ont eu l'occasion de la lire. La plupart des détenus de Penetang qui ont contribué à la rédaction initiale de cette déclaration n'ont pas eu la chance de la signer car ils ont été, pour des raisons qui sont étrangères à cette initiative, soit déplacés, soit jetés au trou (isolement « préventif »).Il est scandaleux que le gouvernement fédéral choisisse de mettre en vigueur les premières mesures de sa loi omnibus C-10, la prétendue Loi sur la sécurité des rues et des communautés, le 9 août, soit la veille de la Journée de la justice pour les prisonniers et prisonnières. Cette loi ne servira qu'à remplir encore davantage les prisons et à faire en sorte que le système carcéral soit encore moins utile à la justice qu'il ne l'est déjà. Nous vouons que les gens comprennent à quel point les choses vont déjà mal avant qu'elles n'empirent encore.
Dans les prisons provinciales de l'Ontario, il n'existe aucune mesure fonctionnelle pour faire respecter nos droits fondamentaux, comme c'est le cas dans les pénitenciers fédéraux depuis les années 1970, lorsque les détenuEs se sont battuEs et que certainEs ont donné leur vie pour les obtenir. Dans les prisons provinciales, nous sommes assujettiEs à une autorité arbitraire, sans aucun processus de grief efficace. Les prisons provinciales sont considérablement plus surpeuplées que les pénitenciers fédéraux. Près de 70 % des détenuEs dans les prisons provinciales n'ont pas été condamnées et sont en fait en attente de leur remise en liberté sous caution ou de leur procès ou, dans de nombreux cas, sont en attente de déportation. Avec l'abandon des peines avec sursis et la mise en vigueur de mesures plus sévères (particulièrement contre les jeunes contrevenants) et de peines minimales obligatoires, l'on accordera encore plus d'importance au système carcéral. Nous constatons, avec colère et consternation, que les lois fédérales ne feront qu'aggraver une situation déjà inacceptable.
Les programmes de réhabilitation ont été dépouillés et les prisons transformées ni plus ni moins qu'en entrepôts. Par exemple, dans la prochaine année, le Programme de soutien au financement du traitement de la toxicomanie (PSFTT) sera l'objet de compressions massives, de l'ordre de 42 millions de dollars. En vertu des dispositions de l'omnibus C-10, cet argent sera transféré directement aux enquêtes et aux poursuites criminelles. C-10 coûtera à l'Ontario un milliard de dollars en nouvelles infrastructures carcérales, alors même que les programmes sociaux et les emplois sont éviscérés et que les pauvres gens sont poussés toujours plus loin dans la pauvreté. Le gouvernement de l'Ontario estime que le coût moyen de garder unE détenuE dans une prison provinciale est de 183 $ par jour ; par comparaison, le coût du logement social est de 5 à 25$ par jour. Pourtant, l'on construit des prisons plus volontiers que des logements sociaux.
Si l'on veut vraiment que nos communautés soit plus sûres, la solution n'est pas d'enfermer plus de personnes, plus longtemps, dans des prisons où leur colère et leur désabusement ne fait que s'approfondir et s'enraciner. Il faut changer les conditions dans lesquelles les gens sont incarcérés et il faut développer des stratégies pour faire en sorte qu'à la base, de moins en moins de membres de nos communautés soient enfermés. Il faut se concentrer sur la réhabilitation, pas sur les entrepôts. Il faut cerner les raisons premières pour lesquelles les gens se retrouvent ici afin qu'à leur sortie, ils aient de meilleures perspectives d'avenir. Il nous faut faire respecter la dignité humaine, et non pas l'arracher aux gens. On peut accomplir ceci en protégeant les droits fondamentaux des détenuEs, non pas en leur retirant toute responsabilité et toute chance de réhabilitation. Il nous faut bâtir des communautés saines et favoriser des liens interpersonnels fondés sur des principes plus riches et plus profonds que la logique « eux contre nous », la mentalité que ce système tente de nous inculquer.
C'est en évoluant vers un système qui protège les droits de tout le monde également, y compris ceux des prisonniers et prisonnières, que nous pourrons nous rapprocher d'une authentique justice pour tous et toutes.
Signé,
Alex Hundert
Ana Maria
Ana M. Charry
Bryan Sousa
Candis Beckford
Chad Mauthe
Chen ZL
Christine N
Clair Herrington
Costello
Cummings
Dan Mccue
Daphney Thompson
DB
DP
Debra Chrisjohn
Derrick Ochoa
Ed Mccrudden
Eduardo “Tito” Silver
Evelyn Breuer
Fay Schofield
FJ
Francis Joel Lerode
George Curtis
Gordon Gatt
H Johns
Isaac Nakoolak
Jacqlynn Hoshowatiuk
James
Joann Went
Julias Danchnor
Justyna Karas
Mandy Hiscocks
Marina T
Mark Smith
M Bermido
M Gardanzari
Mitchel Wheeler
MB
MM
Natasha Gomes-Le-yung
NM
OL
Paul Mitchel
PB
Plaudine Liette Bishop
Roger Langlois
Ronny Ann Agawu-Syrette
Shana Gregory
Serena Richards
Stephanie L
Tiana A
Tracy Knol
Wei Kong
+ 2 anonymous
Cette déclaration a été écrite par Alex Hundert, avec l'apport de plus d'une douzaine de détenus du Centre correctionnel du Nord, à Penetanguishene, Ontario, et par Mandy Hiscocks, présentement détenue au Centre Vanier pour les femmes, à Milton, Ontario. Ces deux établissements sont des prisons provinciales en Ontario, Canada. Cette déclaration a été signée par 56 détenuEs de Penetang et de Vanier, soit 100% de ceux et celles qui ont eu l'occasion de la lire. La plupart des détenus de Penetang qui ont contribué à la rédaction initiale de cette déclaration n'ont pas eu la chance de la signer car ils ont été, pour des raisons qui sont étrangères à cette initiative, soit déplacés, soit jetés au trou (isolement « préventif »).Il est scandaleux que le gouvernement fédéral choisisse de mettre en vigueur les premières mesures de sa loi omnibus C-10, la prétendue Loi sur la sécurité des rues et des communautés, le 9 août, soit la veille de la Journée de la justice pour les prisonniers et prisonnières. Cette loi ne servira qu'à remplir encore davantage les prisons et à faire en sorte que le système carcéral soit encore moins utile à la justice qu'il ne l'est déjà. Nous vouons que les gens comprennent à quel point les choses vont déjà mal avant qu'elles n'empirent encore.
Dans les prisons provinciales de l'Ontario, il n'existe aucune mesure fonctionnelle pour faire respecter nos droits fondamentaux, comme c'est le cas dans les pénitenciers fédéraux depuis les années 1970, lorsque les détenuEs se sont battuEs et que certainEs ont donné leur vie pour les obtenir. Dans les prisons provinciales, nous sommes assujettiEs à une autorité arbitraire, sans aucun processus de grief efficace. Les prisons provinciales sont considérablement plus surpeuplées que les pénitenciers fédéraux. Près de 70 % des détenuEs dans les prisons provinciales n'ont pas été condamnées et sont en fait en attente de leur remise en liberté sous caution ou de leur procès ou, dans de nombreux cas, sont en attente de déportation. Avec l'abandon des peines avec sursis et la mise en vigueur de mesures plus sévères (particulièrement contre les jeunes contrevenants) et de peines minimales obligatoires, l'on accordera encore plus d'importance au système carcéral. Nous constatons, avec colère et consternation, que les lois fédérales ne feront qu'aggraver une situation déjà inacceptable.
Les programmes de réhabilitation ont été dépouillés et les prisons transformées ni plus ni moins qu'en entrepôts. Par exemple, dans la prochaine année, le Programme de soutien au financement du traitement de la toxicomanie (PSFTT) sera l'objet de compressions massives, de l'ordre de 42 millions de dollars. En vertu des dispositions de l'omnibus C-10, cet argent sera transféré directement aux enquêtes et aux poursuites criminelles. C-10 coûtera à l'Ontario un milliard de dollars en nouvelles infrastructures carcérales, alors même que les programmes sociaux et les emplois sont éviscérés et que les pauvres gens sont poussés toujours plus loin dans la pauvreté. Le gouvernement de l'Ontario estime que le coût moyen de garder unE détenuE dans une prison provinciale est de 183 $ par jour ; par comparaison, le coût du logement social est de 5 à 25$ par jour. Pourtant, l'on construit des prisons plus volontiers que des logements sociaux.
Si l'on veut vraiment que nos communautés soit plus sûres, la solution n'est pas d'enfermer plus de personnes, plus longtemps, dans des prisons où leur colère et leur désabusement ne fait que s'approfondir et s'enraciner. Il faut changer les conditions dans lesquelles les gens sont incarcérés et il faut développer des stratégies pour faire en sorte qu'à la base, de moins en moins de membres de nos communautés soient enfermés. Il faut se concentrer sur la réhabilitation, pas sur les entrepôts. Il faut cerner les raisons premières pour lesquelles les gens se retrouvent ici afin qu'à leur sortie, ils aient de meilleures perspectives d'avenir. Il nous faut faire respecter la dignité humaine, et non pas l'arracher aux gens. On peut accomplir ceci en protégeant les droits fondamentaux des détenuEs, non pas en leur retirant toute responsabilité et toute chance de réhabilitation. Il nous faut bâtir des communautés saines et favoriser des liens interpersonnels fondés sur des principes plus riches et plus profonds que la logique « eux contre nous », la mentalité que ce système tente de nous inculquer.
C'est en évoluant vers un système qui protège les droits de tout le monde également, y compris ceux des prisonniers et prisonnières, que nous pourrons nous rapprocher d'une authentique justice pour tous et toutes.
Signé,
Alex Hundert
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Candis Beckford
Chad Mauthe
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Daphney Thompson
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Derrick Ochoa
Ed Mccrudden
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Francis Joel Lerode
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James
Joann Went
Julias Danchnor
Justyna Karas
Mandy Hiscocks
Marina T
Mark Smith
M Bermido
M Gardanzari
Mitchel Wheeler
MB
MM
Natasha Gomes-Le-yung
NM
OL
Paul Mitchel
PB
Plaudine Liette Bishop
Roger Langlois
Ronny Ann Agawu-Syrette
Shana Gregory
Serena Richards
Stephanie L
Tiana A
Tracy Knol
Wei Kong
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Prisoners’ Statement on Prisoners’ Justice Day
On Prisoners’ Justice Day in every jail in Canada and in prisons around the world inmates will go on a 24-hour hunger strike. We do this to remember Eddy Nolan who died in Millhaven Penitentiary in Ontario on August 10th 1974 as a victim of the inhumane conditions in that prison at that time. We do this to remember all of the inmates who fought and the two who died in a four day riot in April of 1971 at Kingston Penitentiary. Both of those incidents led to major reforms in the Canadian prison system. We fast so that we ourselves remember. We strike to remind the institutions and the world that even behind bars we are still entitled to human rights and human dignity, and we can still fight for both.
This statement for Prisoners’ Justice Day 2012 was written by Alex Hundert, with input from more than a dozen inmates inside the Central North Correctional Complex in Penetanguishene Ontario, and Mandy Hiscocks at the Vanier Centre for Women in Milton Ontario. Both are provincial jails in Ontario, Canada. This statement has been signed so far by 56 inmates in Penetang and Vanier, which is 100% of all of those who had the opportunity to read it. Most of those at Penetang who provided input into the very first draft of the statement were unable to sign onto this final version as they were, for reasons unrelated to the drafting of this statement, either moved or are now in the hole (administrative segregation).
It is an outrage that the federal government is enacting the first measures of its Omnibus Crime Bill C-10, the so-called ‘Safe Streets and Communities Act’ on August 9th, just one day before the annual Prisoners’ Justice Day. This bill will only serve to make prisons more crowded and will make our prison system even less about justice than it currently is. We want people to know how bad things already are before they get worse.
In provincial jails in Ontario we have no functional protections for our human rights the way that federal penitentiaries have had since the 1970’s when inmates fought and died for them. In provincial jails we are subject to arbitrary authority with no effective grievance process. Provincial prisons are significantly more overcrowded than federal penitentiaries. Close to 70% of inmates in Ontario provincial institutions have not actually been convicted, and are instead awaiting bail or trial or in many cases are awaiting deportation. With the loss of conditional sentences and instead new harsher measures (especially for youth) and mandatory minimums, there will be an even greater reliance on the prison system. We are concerned and angry that the federal laws are going to do nothing but aggravate an already unacceptable situation.
Rehabilitation programs have been decimated and jails have become little more than warehouses. For example, this year we will see a massive cut to the Drug Treatment Program by $42 million dollars and under Bill C-10 this money will now be directly transferred to investigations and prosecutions. Bill C-10 will cost Ontario an estimated $1billion dollars on new prison infrastructure, while social programs and jobs are gutted, further driving people in to poverty. The Ontario government says that the average cost to keep someone in a provincial prison is $183/day in comparison to social housing which is $5-25/day – yet jails are being built in the place of housing.
If you want to genuinely make communities safer, the solution cannot be locking away more people for longer in jails where we only become more angry and disillusioned. We need to change the conditions under which people are locked away and we need strategies to make sure fewer people from our communities are locked up at all. We need to focus on rehabilitation and not warehouses. We need to focus on the root causes of why people end up here in the first place so that when people get out there is something better to go back to. We need to uphold human dignity, not deprive people of it. We can do this by safeguarding people’s human rights, not by stripping them of all responsibility and opportunity. We need to foster community and interpersonal ties that are based on something deeper than the ‘us against them’ mentality that this system instills in us.
By moving towards a system that protects the rights of all people including prisoners we can move towards real justice for all.
Signed (*),
Alex Hundert
Ana Maria
Ana M. Charry
Bryan Sousa
Candis Beckford
Chad Mauthe
Chen ZL
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This statement for Prisoners’ Justice Day 2012 was written by Alex Hundert, with input from more than a dozen inmates inside the Central North Correctional Complex in Penetanguishene Ontario, and Mandy Hiscocks at the Vanier Centre for Women in Milton Ontario. Both are provincial jails in Ontario, Canada. This statement has been signed so far by 56 inmates in Penetang and Vanier, which is 100% of all of those who had the opportunity to read it. Most of those at Penetang who provided input into the very first draft of the statement were unable to sign onto this final version as they were, for reasons unrelated to the drafting of this statement, either moved or are now in the hole (administrative segregation).
It is an outrage that the federal government is enacting the first measures of its Omnibus Crime Bill C-10, the so-called ‘Safe Streets and Communities Act’ on August 9th, just one day before the annual Prisoners’ Justice Day. This bill will only serve to make prisons more crowded and will make our prison system even less about justice than it currently is. We want people to know how bad things already are before they get worse.
In provincial jails in Ontario we have no functional protections for our human rights the way that federal penitentiaries have had since the 1970’s when inmates fought and died for them. In provincial jails we are subject to arbitrary authority with no effective grievance process. Provincial prisons are significantly more overcrowded than federal penitentiaries. Close to 70% of inmates in Ontario provincial institutions have not actually been convicted, and are instead awaiting bail or trial or in many cases are awaiting deportation. With the loss of conditional sentences and instead new harsher measures (especially for youth) and mandatory minimums, there will be an even greater reliance on the prison system. We are concerned and angry that the federal laws are going to do nothing but aggravate an already unacceptable situation.
Rehabilitation programs have been decimated and jails have become little more than warehouses. For example, this year we will see a massive cut to the Drug Treatment Program by $42 million dollars and under Bill C-10 this money will now be directly transferred to investigations and prosecutions. Bill C-10 will cost Ontario an estimated $1billion dollars on new prison infrastructure, while social programs and jobs are gutted, further driving people in to poverty. The Ontario government says that the average cost to keep someone in a provincial prison is $183/day in comparison to social housing which is $5-25/day – yet jails are being built in the place of housing.
If you want to genuinely make communities safer, the solution cannot be locking away more people for longer in jails where we only become more angry and disillusioned. We need to change the conditions under which people are locked away and we need strategies to make sure fewer people from our communities are locked up at all. We need to focus on rehabilitation and not warehouses. We need to focus on the root causes of why people end up here in the first place so that when people get out there is something better to go back to. We need to uphold human dignity, not deprive people of it. We can do this by safeguarding people’s human rights, not by stripping them of all responsibility and opportunity. We need to foster community and interpersonal ties that are based on something deeper than the ‘us against them’ mentality that this system instills in us.
By moving towards a system that protects the rights of all people including prisoners we can move towards real justice for all.
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Tuesday, July 31, 2012
Sunday, July 22, 2012
Transformative Justice 101: Confronting Interpersonal and Community Violence without the Cops or the Courts
Saturday, August 11
2110 Centre, 1500 de Maisonneuve Ouest, Suite 404
1:00pm-5:00pm
facebook: https://www.facebook.com/events/364754366931379/
Life After Life is a community based, intergenerational collective run mutually by girls, women, queer, transgender, and feminists dedicated to de-criminalization and de-incarceration.
In this 4-hour workshop, held in conjunction with The Week Against Prisons (Aug. 7th-11th) our collective will run an interactive workshop on how to apply transformative justice principles to a series of challenging scenarios depicting everyday forms of interpersonal, institutional, and state violence. We will follow with a facilitated creative response workshop, suggesting that participants may submit final pieces for consideration to the Life After Life resource guide for currently and formerly incarcerated people. Snacks and drinks will be provided. The workshop will be held in English.
7 août/August 7th: Life After Life Film Screening & Discussion: Women and the Criminal Punishment System
Tuesday, August 7
Film Screening and Discussion about Girls and Women in Prison
2110 Centre, 1500 de Maisonneuve Ouest, Suite 404
7:30pm-9:30pm
facebook: https://www.facebook.com/events/165374010263786/
The Life After Life Collective will be screening one award-winning, feature-length film and a short documentary in conjunction with the 2110 Centre for Gender Advocacy's annual "Summer Night Film Screenings" and in coalition with the Week Against Prison (Aug. 7-11th).
Film screening of black lesbian writer-director Cheryl Dunye's feature-length film Stranger Inside (2001) centers on a mother daughter reunion set in the harsh reality of a women's correctional facility. The short documentary "Unlocking the Gates (2012)" focuses on Aboriginal women's struggle with the revolving door of criminalization and incarceration in Canada. Both screenings will be followed by a facilitated discussion led by the Life After Life Collective. The first movie will be viewed w/French subtitles and French whisper translation will be available during the discussion.
mardi 7 août 2012
Projection du film et discussions sur les filles et les femmes en prison
Centre 2110, 1500 de Maisonneuve Ouest, Suite 404
19h30-21h30
facebook: https://www.facebook.com/events/165374010263786/
Description: Projection du film ''Stranger Inside (2001)'' (sous-titres en français) et du documentaire ''Unlocking the Gates (2012)'', suivie d'un discussion animée par le collectif *Life after Life, *un groupe d'action du centre 2110 engagé à la désincarcération et décriminalisation des filles, des femmes, et des personnes transgenres. Le premier film porte sur les femmes queer et ''of colour'' qui sont incarcerées dans une prison aux États-Unis, et le documentaire s'intéresse aux luttes des femmes autochtones et au principe des portes tournantes dans les prisons du Canada. Les deux font partis des projections de films annuel du Centre 2110 ''Nuit d'Été''. Il y aura de la traduction chuchotée vers le français durant la discussion.
August 8th: Inside/Out: Celebrating the Life and Work of Marilyn Buck
Wednesday, August 8, 6pm-8pm
Casa del Popolo, 4873 Boul. St-Laurent
facebook: https://www.facebook.com/events/394752210574434/
Marilyn Buck was an anti-imperialist, a feminist, an artist and a revolutionary, who spent almost half of her life in prison as a result of her participation in revolutionary armed movements in the united states. Amongst other things, she was convicted of helping to break Assata Shakur out of prison.
While incarcerated Marilyn developed uterine cancer; she was released on July 15, 2010, and died just weeks later, on August 3.
Join us now for a celebration of Marilyn's life, and a book launch for Inside/Out, a recently published collection of her poems, with readings by local Montreal activists, and brief talks about Marilyn, about political prisoners, women in prison, and resistance worldwide.
To learn more about Marilyn, see http://www.kersplebedeb.com/mystuff/profiles/buck.html
This event is a part of Montreal`s Week Against Prisons, August 7-12; for more information, see http://contrelesprisons.blogspot.ca/
If you can't make it, but would still like to get a copy of Inside/Out, the book is available from leftwingbooks.net at https://secure.leftwingbooks.net/index.php?l=product_detail&p=1076
Wednesday, July 11, 2012
Une Semaine Contre les Prisons!
La journée de justice pour les prisonniers et prisonnières visait à l'origine à commémorer la mort d'Eddie Nalon, mort au bout de son sang en isolement à la prison de Millhaven en Ontarion le 10 août 1974.
Pour le premier anniversaire de la mort d'Eddie, les prisonniers de Millhaven ont refusé de travailler et fait une journée de grève de la faim en plus d'une journée de commémoration, sachant que ça leur vaudrait un bon moment en isolation.
Le 21 mai 1976, un autre prisonnier, Robert Launders, est décédé dans la même unité d'isolement de Millhaven. Cette année là le 10 août des milliers de prisonniers à travers le Canada ont participé à une journée de grève de la faim, au même moment la journée de justice pour les prisonniers voyait le jour au Québec, en Ontario et en Colombie Britannique avec l'organisation d’événements communautaires.
Le 10 août 2012, ce sera la 37ième journée de justice pour les prisonniers et prisonnières. Ce jour là, à travers le Canada et le monde, des milliers de prisonniÈREs refuseront de travailler et ou de manger alors que des amiEs de l'extérieur, des membres de leurs familles et des alliéEs organiseront des événements de solidarité avec les personnes détenues afin d'attirer l'attention sur les conditions de détentions des prisons, des centres de détentions pour personnes migrantes et des centres de détention psychiatriques.
À Montréal, joignez vous à la SEMAINE CONTRE LES PRISONS, en participant aux activités publiques organisées par différents groupes qui se rassemblent pour se remémorer les absents et à soutenant les luttes dans le prisons ici et à travers le monde.
Pour le premier anniversaire de la mort d'Eddie, les prisonniers de Millhaven ont refusé de travailler et fait une journée de grève de la faim en plus d'une journée de commémoration, sachant que ça leur vaudrait un bon moment en isolation.
Le 21 mai 1976, un autre prisonnier, Robert Launders, est décédé dans la même unité d'isolement de Millhaven. Cette année là le 10 août des milliers de prisonniers à travers le Canada ont participé à une journée de grève de la faim, au même moment la journée de justice pour les prisonniers voyait le jour au Québec, en Ontario et en Colombie Britannique avec l'organisation d’événements communautaires.
Le 10 août 2012, ce sera la 37ième journée de justice pour les prisonniers et prisonnières. Ce jour là, à travers le Canada et le monde, des milliers de prisonniÈREs refuseront de travailler et ou de manger alors que des amiEs de l'extérieur, des membres de leurs familles et des alliéEs organiseront des événements de solidarité avec les personnes détenues afin d'attirer l'attention sur les conditions de détentions des prisons, des centres de détentions pour personnes migrantes et des centres de détention psychiatriques.
À Montréal, joignez vous à la SEMAINE CONTRE LES PRISONS, en participant aux activités publiques organisées par différents groupes qui se rassemblent pour se remémorer les absents et à soutenant les luttes dans le prisons ici et à travers le monde.
A Week Against Prisons!
Prisoners' Justice Day began to commemorate the death of Eddie Nalon, who bled to death in the segregation unit of Millhaven prison on August 10, 1974.
On the first anniversary of Eddie's death, prisoners at Millhaven refused to work, went on a one-day hunger strike and held a memorial service, even though doing so was guaranteed a stint in solitary confinement.
On May 21, 1976, another prisoner, Robert Landers, died in the segregation unit at Millhaven. That year on August 10, thousands of prisoners across Canada participated in a one-day hunger strike, while Prison Justice Day Committees were formed in Quebec, Ontario and British Columbia to organize community events.
August 10, 2012, marks the 37th Prisoners Justice Day. On this day, prisoners across Canada and around the world will fast and refuse to work, while outside friends, family members, and supporters will hold events in solidarity with people inside, to call attention to the terrible conditions in prisons, as well as in other carceral spaces like immigration detention and psychiatric facilities.
In Montreal, join us for a week of activities, as our different movements and communities come together to remember the fallen and to stand in solidarity with the ongoing struggles of prisoners here and around the world.
On the first anniversary of Eddie's death, prisoners at Millhaven refused to work, went on a one-day hunger strike and held a memorial service, even though doing so was guaranteed a stint in solitary confinement.
On May 21, 1976, another prisoner, Robert Landers, died in the segregation unit at Millhaven. That year on August 10, thousands of prisoners across Canada participated in a one-day hunger strike, while Prison Justice Day Committees were formed in Quebec, Ontario and British Columbia to organize community events.
August 10, 2012, marks the 37th Prisoners Justice Day. On this day, prisoners across Canada and around the world will fast and refuse to work, while outside friends, family members, and supporters will hold events in solidarity with people inside, to call attention to the terrible conditions in prisons, as well as in other carceral spaces like immigration detention and psychiatric facilities.
In Montreal, join us for a week of activities, as our different movements and communities come together to remember the fallen and to stand in solidarity with the ongoing struggles of prisoners here and around the world.
Sunday, July 1, 2012
En 2011, ce blogue était établi pour fournir une espace où des personnes à Montréal pouvait discuter les grèves de la faim entreprises par des prisonnièr.e.s en Californie cet année.
En 2012, c'est devenu une espace pour donner des renseignements sur la Semaine Contre les Prisons qui est organisée à Montréal du 7 au 12 août, ainsi que d'autres activités contre les prisons.
In 2011, this blog was established to provide a space for people in Montreal to discuss the California prisoners hunger strikes that occurred that year.
In 2012, it has switched to publicize this year's Week Against Prisons in Montreal that is happening from August 7 to 12, and other local anti-prison organizing.
En 2012, c'est devenu une espace pour donner des renseignements sur la Semaine Contre les Prisons qui est organisée à Montréal du 7 au 12 août, ainsi que d'autres activités contre les prisons.
In 2011, this blog was established to provide a space for people in Montreal to discuss the California prisoners hunger strikes that occurred that year.
In 2012, it has switched to publicize this year's Week Against Prisons in Montreal that is happening from August 7 to 12, and other local anti-prison organizing.
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